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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 17:42

Ayant réalisé un hérisson hypocauste (voir l’article), nous avions fait le choix de couler une dalle flottante en béton de chaux. Le ciment est remplacé par la chaux, les dosages diffèrent un peu.


L’idée était de favoriser les échanges thermique et aussi hygrométrique entre le hérisson et le sol intérieur.


Côté inconvénients, il n’y a pas de toupie qui livre de béton de chaux prêt à l’emploi, il faut donc tout faire à la bétonnière. La mise en œuvre diffère également d’une dalle à base de ciment en ce sens qu’il faut être beaucoup plus attentif à la teneur en eau du mélange tout au long de sa prise.

 

Côté avantages, la chaux est un matériau qui nécessite moins d’énergie grise à sa fabrication (moins besoin de la chauffer) et qui en plus récupère du CO² au moment de sa prise (carbonatation). Alors que le ciment ne laisse pas migrer la vapeur d’eau, la chaux est un de ces nombreux matériaux qui aident à réguler l’hygrométrie dans la maison.

 

Bref j’avais convaincu Steph et nous avions donc fait appel aux potes pour couler la dalle (voir l’article dédié). Seulement voilà, le résultat ne fut pas à la hauteur de nos espérances. Dès le début de la prise, des fissures apparurent. Elles étaient dues très probablement à un arrosage insuffisant du support (gravier) sur lequel on a coulé la dalle et surtout à une teneur en eau trop élevée du béton.

  P1090004

Le plus souvent, ce type de dalle est réalisé dans de l’ancien, en rénovation, et par conséquent dans un milieu où l’humidité est moins vite évacuée. Dans notre cas, la dalle était aux quatre vents et sans autre protection qu’une partie de l’ossature bois ce qui a contribué à la faire sécher très (trop ?) rapidement.

 

D’un point de vue structurel, la fissuration de la dalle ne présente pas grand risque. Posée sur du gravier, la dalle ne travaille qu’en compression et les risques pour le sol fini sont très minces, d’autant que nous avons opté pour une finition en parquet.

 

Malgré cela, nous décidâmes avant d’attaquer la chape, de combler ces fissures. Pour ce faire, et en fonction de la taille des fissures à combler, je réalisais un lait de chaux plus ou moins liquide et plus ou moins chargé en sable tamisé que nous fîmes couler à saturation dans les fissures. Laissée ainsi pendant plusieurs mois, absolument rien n’a bougé.

 

Par la suite, il ne restait qu'à faire passer les gaines électriques et de réaliser la jonction frein-vapeur dalle et tout était prêt pour couler la chape.

P1100587

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